À l’époque de nos proches aïeux en 1918, « la grippe espagnole » du type H1N1, au Québec sévit, un demi-million des personnes tombent malades et près de 14 milles en sont mort.
Il n’existait pas encore de vaccin ou médicament efficace.
Les gens se soignent comme ils peuvent, avec toutes sortes de remèdes maison : tisanes, onguents faits d’un mélange de soufre et de mélasse, pièce de flanelle rouge placées sur les poumons et sur le dos, morceaux de camphre ensachés dans du coton et accrochées au cou, mouches de moutarde et autre cataplasmes antiphlogistiques.
Par ailleurs du côté pratique, en 1918 l’électricité n’est pas connue, on s’éclaire à la lampe à l’huile, le téléphone non plus, la communication à distance la plus rapide est le courrier postal; la radio n’est pas encore connue, encore moins la télévision et l’informatique. Seul le journal diffuse les nouvelles. Ce sont les ouï-dire et les racontars qui prédominent.
La traction hippomobile règne en roi et maître, le cheval est utilisé pour de nombreux travaux de transport, de livraisons, de tâches agricoles, il est partout en milieu urbain et rural. Les chemins de fer avec locomotive à vapeur, alimentée au charbon font leur apparition.
À cette époque nos ancêtres vivent dans une société patriarcale dont les valeurs sont imprégnées d’un courant religieux très rigoureux qui règlemente chacun de leurs gestes et même leurs pensées. Cette fois-ci, grâce à la vaccination de masse contre la grippe A (H1N1), on a échappé à une hécatombe.
Un grand merci à tous ceux qui ont travaillé de peine et de misère pour nous garder en bonne santé.
PAR Roland Larivière