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La clinique post-polio – Soins médicaux disponibles pour vous

Si vous avez eu la polio et que vous pensez peut-être souffrir du syndrome post-polio (SPP), vous avez tout avantage à en parler à votre médecin de famille. S’il s’y connaît peu, commandez nos dépliants d’information afin de pouvoir les lui remettre et le sensibiliser aux impacts liés à la post-polio. Des soins médicaux dans la grande région de Montréal sont disponibles pour vous: il faut en profiter et ne pas souffrir en silence.

Si vous trouvez que cela n’est pas satisfaisant ou que votre état s’est détérioré et que vous souhaitez consulter des spécialistes en polio, il existe à Montréal la seule clinique de ce genre au Canada : la Clinique Post-Polio de l’Institut et Hôpital Neurologiques de Montréal.

Coordonnées

Clinique Post-polio
Institut et Hôpital Neurologiques de Montréal
3801, avenue Université
Montréal, Québec
H3A 2B4

Tél: (514) 398-8911
Fax : (514) 398-2745

Dre Daria A. Trojan, MD, Director
Dre Diane Diorio, MD, Neurology

Pour de l’information ou pour prendre rendez-vous, contactez Béatrice Stoklas
(secrétaire) au 514-398-8911
.

Veuillez prendre note que vous aurez besoin d’une référence de votre médecin de famille pour pouvoir prendre un rendez-vous à la Clinique Post-Polio.

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Présentation de la clinique post-polio

La Clinique post-polio de l’Institut et Hôpital Neurologique de Montréal est la seule clinique de ce genre au Canada. Si vous appelez pour prendre rendez-vous, il est donc possible que vous ayez à attendre quelques mois avant de pouvoir rencontrer l’un des spécialistes. Afin de vous aider à déterminer s’il est avantageux ou non pour vous de prendre rendez-vous à la Clinique post-polio, nous avons posé quelques questions à la Dre Daria A. Trojan, physiatre et directrice de la Clinique, qui a accepté d’y répondre.

Qui devrait consulter à la Clinique post-polio de l’Institut et Hôpital Neurologiques de Montréal? 

Dre Trojan : Toute personne qui a eu la polio peut venir à la Clinique post-polio avec une demande de consultation émise par un médecin, préférablement son médecin de famille.

Bien que la majorité des patients viennent à la Clinique post-polio parce qu’ils ont de nouveaux problèmes liés à la polio initiale, il n’est pas nécessaire d’attendre que la condition physique se dégrade. Les patients viennent ici pour une évaluation de leurs difficultés et pour apprendre à mieux se débrouiller avec leurs symptômes. S’ils n’ont aucun nouveau symptôme mais qu’ils ont des faiblesses découlant de leur polio initiale, nous pouvons également les évaluer et recommander des mesures préventives qui correspondent à leurs besoins.

Est-ce que qu’il est important que les personnes qui ont eu la polio aillent à la Clinique post-polio ou peuvent-elles gérer leurs symptômes sans y aller?

Dre Trojan : C’est une décision personnelle qui peut être discutée avec le médecin de famille. S’il y a de nouvelles difficultés liées à la polio initiale, il est recommandé d’avoir une évaluation par un médecin et de ne pas faire d’auto-diagnostique. Les principaux symptômes du syndrome post-polio (nouvelles faiblesse, fatigue, et douleur) peuvent être dus à beaucoup d’autres conditions et pas nécessairement au SPP. La fatigue, par exemple, est très commune même dans la population globale et peut être due à une série de causes, telles que l’anémie, les problèmes à la thyroïde, l’apnée-hypopnea obstructive du sommeil, etc. Puisqu’il n’y a aucun examen de diagnostic spécifique pour le SPP, tous les nouveaux symptômes exigent une évaluation pour des causes potentielles, dont certaines peuvent être traitables.

À quoi doit-on s’attendre en prenant un premier rendez-vous à la Clinique post-polio?

Dre Trojan : Lors du premier rendez-vous, le patient est d’abord évalué par un des deux médecins de la clinique. Le médecin demande habituellement à ce que certains examens soient faits, tels que des analyses de sang (qui peuvent être faites le jour même à l’Hôpital Neurologique de Montréal), des rayons X, des scans CT ou MRI (résonance magnétique), des tests de fonction pulmonaire, des électromyogrammes, des études du sommeil, ou des évaluations de densitométrie osseuse.

Les patients peuvent avoir besoin de seulement un ou quelques-uns de ces examens. La plupart des tests mentionnés (excepté les analyses de sang) sont faits à différents moments, et plusieurs d’entre eux peuvent être faits dans la région où le patient demeure, surtout si le patient demeure loin de la Clinique. Des patients peuvent également être référés, au besoin, à d’autres spécialistes ou professionnels des soins de santé, y compris à des spécialistes des poumons, du sommeil, de l’endocrinologie, orthopédie, rhumatologie, psychologie, diététique, des orthèses, ou à des travailleurs sociaux. Ces consultations ne se tiendront pas nécessairement le même jour que votre premier rendez-vous à la Clinique.

Plusieurs patients seront également référés en physiothérapie ou en ergothérapie lors de leur première visite. Les patients peuvent aussi être référés à des ressources à l’extérieur de l’hôpital, par exemple à leur CLSC ou à un centre local de réhabilitation.

 

Pour les patients vivant en région, est-ce qu’un seul rendez-vous peut les aider ou doivent-ils revenir à Montréal plusieurs fois pour être traités?

Dre Trojan : Nous pensons qu’un seul rendez-vous peut être suffisant pour une première consultation. Nous rencontrons la plupart des patients tous les 6 à 12 mois selon l’évolution de leur situation.

Dans le cas de personnes qui vivent à l’extérieur de Montréal, nous pouvons émettre des recommandations à leur médecin de famille. Ces patients peuvent également revenir, s’ils le souhaitent. Actuellement, des patients de Jonquière et Québec nous rencontrent sur une base annuelle.

 

Chercher un CLSC

Le Centre local de services communautaires (CLSC) dispense les soins de santé essentiels provenant d’une équipe multidisciplinaire composée généralement de médecins, infirmières, physiothérapeutes, ergothérapeutes et travailleurs sociaux. On y offre également des aides familiales pouvant faciliter les travaux domestiques et les soins personnels (ex. : nettoyer la maison, donner les bains, faire les courses, le lavage ou aller à la banque, etc.). Un service d’infirmières visiteuses peut être utile pour une personne semi-autonome. Le CLSC est la porte d’entrée dans le réseau de la santé pour plusieurs services et programmes d’aide.

Pour rechercher des installations et des établissements de votre territoire CLSC, par code postal, cliquez ici.

Prenez note que depuis 2004, les CLSC et CHSLD ont fusionné ensemble, souvent avec un centre hospitalier également, pour créer le CSSS (Centre de Santé et de Services Sociaux). Le CSSS agit comme assise des nouveaux réseaux locaux de services créés pour assurer l’accessibilité, la continuité et la qualité des services destinés à la population du territoire local.